• LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1994)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)Aujourd'hui j'ai décidé d'inaugurer une nouvelle gamme de jouets dans la Gazette du Jouet Vintage et pas des moindres, j'ai nommé Batman Animated Series !

    Les jouets produits par Kenner sont à la hauteur de la série animée de Bruce Timm. Difficile de ne pas parler de cette licence qui a marqué les esprits autant à l'écran que dans les rayons de jouets. 

    Concernant ce premier article, j'ai opté pour une touche de féminité avec la sulfureuse Poison Ivy. J'attaquerai ce papier par une analyse sur la figure féminine au sein des comics et des possibles influences concernant l’empoisonneuse. J'aborderai ensuite la dame nature à travers la série animée et sa gamme de jouets associée. J'en profiterai au passage pour effectuer un point récapitulatif des différents blisters de Kenner sortis à travers le monde. Je te souhaite une bonne lecture en espérant que d'ici là, tu ne seras pas tombé sous le charme enivrant de Poison Ivy...

     

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    Ivy, la femme fatale

    Pamela Lilian Isley aka Poison Ivy est apparue pour la première fois dans le Batman #181 de juin 1966. Elle y sème le trouble entre Batman et Robin grâce à ses phéromones, idée reprise dans le catastrophique film Batman de 1997... Le concept de la femme qui crée la discorde entre deux amis n'est pas nouvelle. Les phéromones représentent le charme que peut dégager une femme.

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)Afin de comprendre ce que symbolise Poison Ivy en termes d'image, il faut effectuer une petite rétrospective historique féminine. Durant la seconde guerre mondiale, les femmes jouaient déjà un rôle prépondérant, notamment dans les postes qu'elles ont occupé. Infirmerie, manufacture, confection, allant même à remplacer les hommes dans les usines et les ports. Wonder Woman, créée en 1941, symbolisera la force et l'indépendance de la gente féminine. Wondie est un emblème de l'âge d'or du comics. Après la guerre, les femmes ne voulaient pas d'un retour en arrière ce qui a changé leur statut social au sein de la société. Avec le temps, cela engendrera la seconde vague de féminisme au milieu des années 60, impactant le monde du comics. Tout cela donnera naissance à une multitude de personnages féminins charismatiques, délaissant les classiques de la femme en détresse. On peut citer entre autres, chez Marvel la Veuve Noire, la Sorcière Rouge, Miss Marvel ou encore Jean Grey. Chez DC, nous retrouvons par exemple Batgirl, Zatanna mais aussi notre chère Poison Ivy. Ces personnages incarnent des femmes fortes, indépendantes voir individualistes. Les comics ont toujours reflété l'époque et la société dans la pop culture.

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)Le personnage de Pamela Isley évoque fortement la nouvelle fantastique de Nathaniel Hawthorne : La fille de Rappaccini, publiée en 1844. Le livre narre l'histoire d'une fille de la Renaissance qui est utilisée comme cobaye par son scientifique de père, qui lui injecte des toxines, la rendant vénéneuse. Le thème de la femme-poison est notamment très répandu dans la littérature indienne, avec des filles chargées de substances mortelles, envoyées pour assassiner des personnes importantes qui se laissent approcher en étant sous le charme. 

    Poison Ivy est envoûtante mais aussi capable générer de l'empathie, son amour viscéral pour ses plantes peut la plonger dans une profonde tristesse. Ivy humanise tout ce qui peut être végétal, sa défaillance psychiatrique lui crée un rejet de l'homme la rendant asociale. A l'instar du personnage de Leon dans le film de Luc Besson, Pamela circonscrit une grande partie de ses rapports sociaux aux plantes...

    Le désir charnel est fortement exploité par Poison Ivy ce qui tend à populariser encore plus le personnage. On a parfois du mal à la cerner, difficile de connaitre ses intentions avec ses approches tactiles et sensuelles. Sa force est aussi sa faiblesse, toucher à ses "bébés" peut la déstabiliser. Ivy peut vite perdre son sang froid, devenant vulnérable comme une mère vis à vis de ses enfants. Pamela Isley est une protectrice de la nature avant tout, une écologiste extrémiste. Elle devient l'antagoniste féminin principal de Batman au détriment de Catwoman, jugée avec le temps trop amicale avec la chauve-souris. Par ailleurs Pamela peut s'allier avec le justicier pour faire cause commune si des plantes sont menacées. 

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    Une mauvaise herbe

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)Les origines de Poison Ivy ne sont pas développées dans la série animée de 1992. Elle est en fait le résultat d'essais scientifiques du Dr. Woodrue sur Pamela Isley. Cette dernière est devenue un être hybride végétal au touché toxique et dont le corps exhale des phéromones capables d’envoûter la gent masculine. De la chlorophylle coule dans ses veines. Comme le sumac vénéneux dont elle porte le nom anglais, Ivy sécrète une sève appelée urushiol, mortelle ou narcotique selon son bon vouloir. Peu à peu, la partie végétale qui est en elle a finit par prendre le dessus sur son humanité, la rendant asociale et mettant la flore au dessus de tout. Poison Ivy est une éco-terroriste acharnée prête à tout pour défendre la moindre plante. 

    C'est d'ailleurs ce qui pousse Pamela à vouloir tuer Harvey Dent (futur Double-Face) dans sa première apparition de la série animée. Ce dernier a rasé une parcelle de terrain où une plante rare s'y trouvait afin de construire le pénitencier de Stonegate. C'est qu'avec Batman, Gotham City avait besoin de plus de cellules...

    Pour arriver à ses fins, Pamela Isley utilise ses charmes sur le procureur Dent, qui tombe fou amoureux d'elle, avant de l'empoisonner avec un doux baisé. La toxine est extraite de la dite plante rare sauvée in-extremis cinq ans plus tôt, une sorte de vengeance de la fleur elle-même par l'intermédiaire d'Ivy. Batman finira par découvrir ce qui a empoisonné son ami Harvey Dent et démasquera Poison Ivy. Le comble, c'est qu'elle finit derrière les barreaux du pénitencier de Stonegate, fermant ainsi la boucle narrative.

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

     

    Toxines végétales

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)L'épisode "Pretty Poison" ("Poison d'amour" en V.F.) est le cinquième de la série animée mais il est surtout le premier écrit par Paul Dini. On sent tout de suite que la narration est plus mature, introduisant le thème du désir charnel dans un programme initialement prévu pour les enfants. Les scripts de Dini ont souvent été revus de manière plus édulcorée à cause d'approches plus sombre, qui au passage colle parfaitement à l'ambiance de la série. L'écriture de "Pretty Poison" est la première à être modifiée afin de correspondre au jeune public visé.

    L'artiste Lynn Naylor, qui s'est occupée du chara-design de Poison Ivy dans la série animée, l'a dessiné de petite taille avec un visage angélique pour lui donner une image de nymphe des bois.

    On peut citer notamment ses apparitions dans "House and Garden" ("Le jardin d'enfants") la dévoilant tourmentée et malheureuse ou encore "Harley & Ivy" où elle forme un duo de choc avec l'assistante du Joker. On peut retrouver aussi Poison Ivy dans "l'épisode perdu", qui est en fait les seize minutes d'animation faites spécialement pour le jeu vidéo The Adventures of Batman and Robin sorti sur la Mega-CD de Sega.

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    Semer les graines

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)C'est en 1992 que Kenner lance sur le marché sa gamme de jouets Batman The Animated Series aux Etats-Unis avec une distribution en Europe l'année suivante. Il existe donc des conditionnements américains (en anglais) et canadiens (anglais/français littéraliste), facilement identifiables aux bulles carrées des blisters. Sur le cardback des éditions canadiennes, on retrouve une astérisque sur le logo Kenner nous renvoyant à une conformité en matière de sécurité de l'importateur Hasbro S.A France. Il est donc fort probable que les premiers jouets Batman distribués dans l'héxagone aient été des versions canadiennes à l'instar de Crash Dummies ou encore des Maîtres de l'Univers. Le détail qui m'échappe, c'est qu'il n'y a pas de logo CE imprimé, sigle obligatoire depuis 1988 sur les packagings des jouets distribués en Europe

    En parlant de l'Europe, Poison Ivy connaîtra deux conditionnements axés sur le Royaume-Uni et la France. Ces blisters évolueront au fur et à mesure des waves et sont reconnaissables aux bulles cette fois-ci moulées aux jouets (cependant il est possible de trouver des bulles carrées sur des personnages de la wave 1 anglaise, surement des premiers tirages). Jusqu'à la troisième vague de figurines, les cartes ont la particularité de posséder un opercule fermé, mais celui-ci sera remplacé par un crochet à la manière des éditions d'outre-Atlantique. Certaines cartes multilingues comportent deux à trois traductions nominatives du personnage.

    Le Royaume-Uni a eu dans un premier temps des blisters uniquement en anglais avant d'étendre la distribution à l'Espagne et l'Italie, donnant ainsi des cartes à triple traduction. 

    Le manque de visuels ne permet pas de savoir si la France a connu un conditionnement uniquement en français. Comme mentionné ci-dessus, nous avons peut-être eu des éditions canadiennes au lancement. Ce qui est certain, c'est que nous avons partagé des packagings communs avec l'Allemagne et le Benelux justifié par la triple traduction française/allemande/néerlandaise.

    Voici un petit tableau récapitulatif :

     

    Amérique du Nord

    Etats-Unis

    (toutes les waves)

    Canada

    (toutes les waves)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993) LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    Europe

    Royaume-Uni

    (wave 1 uniquement)

    Royaume-Uni, Espagne, Italie

    (wave 2 & 3)

    Royaume-Uni, Espagne, Italie

    (wave 4 & 5)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993) LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993) LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

    France ?

    (wave ???)

    France, Allemagne, Benelux

    (wave 1?, 2 & 3)

    France, Allemagne, Benelux

    (wave 4 & 5)

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993) LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993) LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

     

    Une belle plante artificielle

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)Intéressons-nous à présent de plus prêt au packaging avec notre sujet du jour, Poison Ivy et son édition distribuée en France. Issue de la quatrième wave, nous retrouvons donc les spécificités qui lui sont propres avec la triple traduction, la double appellation du personnage, la bulle moulée et le crochet.

    La carte est intéressante avec une découpe spécifique qui apporte de l'originalité. Le logo présentant le justicier contient un fond rouge. Celui-ci peut symboliser une lune sanglante, faisant référence aux activités nocturnes de Batman dans une ville imprégnée par le crime et le sang... Cette couleur retranscrit aussi la mise en alerte et le danger permanents auxquels est confronté le sauveur de Gotham City. Celui-ci surplombe la ville vue en contre-plongée, tel son ange gardien. Pour compléter ce front card, l'artwork de Poison Ivy est très explicite, reprenant le design de la figurine et de ses accessoires. 

    Le cardback européen dévoile des jouets de la troisième et la quatrième génération, expliqué par le décalage entre les sorties américaines et européennes. La triple traduction a avorté les explications sous les photos supérieures. La marque CE accompagne le logo des produits officiels Batman à droite du copyright.

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

     

    La figurine est assez basique aux proportions affinées. Parmi ses accessoires, on retrouve une plante carnivore dotée d'une action feature permettant une mobilité des mâchoires. Une arbalète est également fournie : on peut regretter que cette dernière ne soit pas celle vue au poignet de Poison Ivy à l'écran.

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)La morphologie du personnage provoque un déséquilibre de la figurine une fois la plante carnivore sous le bras, ce qui empêche le jouet d'être stable. Un détail que les concepteurs ont du négliger et qui a surement eu des conséquences. En effet, au dos du blister américain de Poison Ivy, on peut remarquer sur la partie instructive qu'un sticker "Pose may require hand support" a été ajouté par la suite. Par ailleurs, on peut reconnaître les premiers tirages américains via l'absence de cette notification.

    Malgré l'apparition de Poison Ivy dès le cinquième épisode de la série animée, il aura fallu attendre la quatrième production de figurines pour voir apparaître Poison Ivy. Pas étonnant quand on sait que les garçons s'identifient plus facilement à des protagonistes masculins dans le choix de leurs jouets. Parallèlement, Catwoman est commercialisée dans la seconde wave. A-t-on évité de distribuer deux personnages féminins dans un laps de temps trop rapproché ? A ce propos, il faut attendre 1997 et la gamme de jouets the adventure of Batman & Robin pour trouver Batgirl et surtout Harley Quinn...

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)

     

    Conclusion

    Le jouet de Kenner a su garder les éléments qui définissent Poison Ivy.  En ce sens, les accessoires sont en totale adéquation avec la figurine. Cependant, la figurine souffre d'un problème de stabilité. Les personnages féminins héritent parfois d'un sculpt mal équilibré et mal articulé. La rotation à 45° aux hanches est souvent utilisé (Catwoman, Black Cat, April O'Neil, Tornade, etc...) ne leurs permettant pas d'être stables et nuisant souvent à la jouabilité de la figurine.

     

    Le saviez-vous

    Le doublage français de Poison Ivy dans la série animée est assuré par Véronique Augereau, plus connue pour être la voix de Marge Simpson. En faite, Marge a un buisson sur la tête...

     

    LES FLEURS DU MAL !!! (Kenner 1993)


  • Commentaires

    1
    KissFan
    Dimanche 23 Octobre 2016 à 16:38

    Un bon coup de désherbant s'impose!!

    Une review qui tombe deux semaines après que j'ai visionné cette série B anglaise "vintage" https://www.youtube.com/watch?v=XrIsnZNkpAc qui a également été mise en ligne sur youtube dans son intégralité en VO ... Ah! La science et l'idée de croiser être humain et végétaux beurk

    J'aime bien le récapitulatif de la place de la femme à travers les décennies!! Avec Poison Ivy, on est loin des princesses Disney à sauver telles que Blanche Neige ou Aurore.

    Je ne lis que du bien sur cette série animée de Batman! J'en ai gardé le souvenir d'une ambiance très sombre avec des scenarii bien troussés et des personnages travaillés. Je crois même qu'ils incluent des twists de fin d'épisode, genre le ventriloque que l'on croit guéri ... he puis non! Faut dire que les méchants chez Batman, ils en tiennent une couche! Je comprends que l'asile d'Arkham fait presque état d'un personnage à part entière!

    Merci Jouck!

      • Dimanche 23 Octobre 2016 à 18:54

        Lol ta série B fait très cirque de Barnum et leur freakshow !

        Pour le rapport à Disney, il ne faut pas oublier que le géant américain a bien édulcoré ses histoires qui à l'origine sont bien plus sombres voir perverses...

        La série de 1992 est selon moi la meilleure adaptation toute confondue du chevalier noir en dehors des comics... Ce n'est pas pour rien que le DA est un des rares si ce n'est le seul à avoir obtenu un Emmy Awards...

        Ce qui fait la richesse de l'univers de Batman, c'est bien sur les méchants... Autant Batman impose le respect au sein des héros car il n'a au final aucun pouvoir, juste un entraînement de fou qui donne encore plus de charisme au personnage via ses efforts. Au sein de la JLA, quand il parle, tout le monde l'écoute alors que la plupart peuvent l'écraser comme une mouche...

        Mais les ennemis sont tout aussi importants et ont fortement contribué au succès de la licence... La majorité ont des soucis psychiatriques, ils sont tourmentés souvent par un passé difficile, on a presque de l'empathie pour certains. Mais leurs folies, à l'image du Joker, font qu'ils sont au final attachants. Batman malgré tout ça arrive à garder la tête sur les épaules, psychologiquement il arrive à les surpasser pour les dominer.

        L'asile d'Arkham est un endroit stratégique de l'oeuvre. Un passé sanglant, du personnel qui cède à la folie causée par les pensionnaires, des cellules sur mesure pour chaque prisonnier. Arkham renferme des secrets aussi qu'il ne vaut mieux pas faire resurgir... Autant la Batcave est une sorte de pièce de collection des combats du justicier, l'asile est elle plus perçue comme un zoo, un bestiaire où l'on peut découvrir chaque espèce (les divers ennemis) dans leur cage adaptée d'un point de vue public (c'est à dire nous le lecteur). 

        Donc tu peux le dire, Arkham peut être perçue comme un personnage tant elle véhicule beaucoup de choses à travers ses murs ! :)

        Merci pour ta lecture et tes interventions Pascal ! cool

    2
    KissFan
    Lundi 24 Octobre 2016 à 10:21

    Dans l'article tu cites Paul Dini, un grand nom également de la série animée des Maîtres de l'Univers, avec plusieurs pépites à son actif comme Teela's quest (avec le monstrueux Bakull inspiré de Cthulhu), Prince Adam no more qui développe les personnalités d'Adam et du Monstre, ou Quest for He-Man qui se déroule sur une planète nommé Trannis.

    Au final, la figurine de Poison Ivy, tu as besoin de l'arroser tous les combien en moyenne? Son accessoire me fait bien penser aux plantes attrape-mouche géantes de Billy dans Creepshow 2: https://www.youtube.com/watch?v=ZDSWhvcVrm0

    3
    Lundi 24 Octobre 2016 à 10:43

    Oui évidement, Paul Dini a travaillé sur de nombreux projets. Comme le souligne Mammouth dans son article du Snake Man, on retrouve aussi Bruce Timm pour les mini-comics MOTU. Les 2 protagonistes de la série Batman auront marqué de leurs pattes la licence MOTU. 

    Poison Ivy est autonome, elle se gère seule... Par contre si ma femme met un cosplay de Poison Ivy, je veux bien l'arroser.... 

    Dans le domaine végétale la Dionée est une plante assez surprenante, elle arrive à piéger ses proies assez rapidement.

    La plante carnivore est aussi très représentée dans la série de jeux-vidéos Mario.

    Pour l'accessoire d'Ivy, on peut en retrouver un similaire dans une autre gamme Batman sorti en 1994 "Legend of Batman". Le Joker a le même accessoire sauf que pour lui c'est sa large dentition qui y est représentée.

    4
    KissFan
    Mardi 25 Octobre 2016 à 12:02

    Arkeotoys ne dit également que du bien de la série animée de Batman du début 90's: https://www.youtube.com/watch?v=U-GkKqYtMSo En ce moment, je visionne la série animée 80's de Transformers (l'action est omniprésente mais difficile de s'y retrouver au milieu de tous ces robots) .... Je crois bien qu'à la fin du visionnage (fin d'année / début 2017, je pense), j'enchaînerai avec cette série Batman ... Si ça se trouve, ça me donnera envie de collectionner quelques figurines tongue

     

     

     

      • Mardi 25 Octobre 2016 à 16:11

        En même temps, difficile de dire du négatif sur cette série tant elle aura marqué les esprits. En 1992, il faut dire que c'était la première série animée pour enfants où l'on voyait des personnes tirer avec une arme à feux sur un autre individu. Cela peut paraître anodin aujourd'hui, mais pour l'époque ça montre la maturité du programme.

        Je ne peux que te conseiller la série, tu peux y aller les yeux fermés ! cool

      • mikachu
        Mardi 25 Octobre 2016 à 20:56

        je rejoins jouck sur la série ,fais toi plaisir,moi j'attaque la troisième saison ce soir.

    5
    Mardi 25 Octobre 2016 à 17:48

    Excellente production sur Poison Ivy. Je rejoins la remarque de Jouck, La série animée Batman de 1992 est à classer au panthéon des œuvres pour enfants. Graphiquement, scénaristiquement ou encore sur le plan de l'animation, c'est un quasi sans fautes. Les jouets sont dans cette dynamique, avec cependant certaines libertés prisent pour des modèles "personnalisés". Ceci dit, les personnages principaux, les classiques, ont des déclinaisons de plastiques d'excellentes factures, dans l'esprit de l'œuvre télévisuelle.

    La série animée des années 80 Transformers est très bonne également. Même si les scénarii sont un peu simplistes parfois, je trouve l'animation, lors des étapes de transformation notamment, particulièrement aboutie. Ensuite quelle créativité pour les robots : le design, les modes alternatifs, les combiners etc... Encore un excellent exemple illustrant l'esprit prolifique inhérent aux années 80.

    Petite anecdote amusante pour revenir à notre Sticks & Stones : les deux voix originales américaines pour le doublage de Sticks & Stones dans le film d'animation Gobots : Battle of the Rock Lords ne sont autres que celles des doubleurs de... Megatron et Optimus Prime. C'est assez amusant comme association ! :)

    6
    Mardi 15 Novembre 2016 à 14:06

    Batman TAS est à l'animation ce que Zinedine Zidane est au football, rien de plus.

     

    De nombreux points positif ont été cité dont l'Emmy Award (pour l'épisode Robin se rebiffe s'il ne disent pas de conneries sur Wikipédia). Je vais plutôt m'attarder sur ceux qui ne l'ont pas été.

     

    La bande son: Si le thème principal est directement inspiré du film de Burton (merci Danny Elfman), Shirley Walker a fait un travail remarquable sur la musique qui a le don de bien me mettre dans l'ambiance. Il y a des extraits disponible sur Youtube.

     

    Le deuxième point et pas négligeable, c'est le doublage. En VF comme en VO cet animé aura eu droit à un casting 5 étoiles.

    Jouck tu as parlé de Véronique Augerau, mais Philippe Peythieu y est aussi pour avoir doublé le Pingouin entre autre. Mais que la liste est longue et de très bonne facture.

    J'ai récemment visionné la série en VO et force est de constater qu'Andréa Romano, directrice de plateau, a réalisé un boulot prodigieux.

     

    A noter que c'est depuis Batman Tas que le double personnage Batman/Bruce Wayne utilise deux voix différentes.

     

    Autre travail remarquable, le tien Jouck. J'adore ce que tu fais, et c'est marrant que je lis ton article aujourd'hui car j'ai un dossier Baman TAS à préparer ^^.

     

    Bonne continuation.

      • Mardi 15 Novembre 2016 à 14:19

        Merci pour ton com et ta lecture Ryuzo ;)

        Il y a tellement a dire sur cette série d'animation ou même sur l'univers Batman en général, surtout le traitement des différents antagonistes. Après j'ai surtout essayé de dire des choses relatives au sujet abordé : Poison Ivy. Sinon il faudrait consacrer un blog entier à l'oeuvre. ^^

        C'est difficile de dire des choses autres que ce qu'on peut lire déjà un peu partout sur le net. Le but étant d'être aussi un peu original dans l'approche du personnage parce que Batman est un sujet déjà très abordé ne serait ce que sur les sites de comics. yes

         

         

      • Mardi 15 Novembre 2016 à 14:26

        Et pour cause, c'est une référence.

    7
    Mercredi 16 Novembre 2016 à 08:36

    "Batman TAS est à l'animation ce que Zinedine Zidane est au football, rien de plus."

    J'aurais dit pour ma part : "Batman TAS est à l'animation ce que Mike Tyson est à la boxe, rien de plus." 

    Chacun ses références lol winktongue

      • Ryuzo
        Mercredi 16 Novembre 2016 à 09:30
        Ou ce que John Bonham est à la batterie
      • Mercredi 16 Novembre 2016 à 10:31

        Stairrrrrrrrwaaaaaaaaayyyyy to heaveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen....... winktongue

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :